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 L'ergotisme

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Victoire
Beauté divine
Victoire


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Date d'inscription : 24/05/2011

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MessageSujet: L'ergotisme   L'ergotisme EmptyVen 2 Déc - 12:37

Citation :
Nous allons voir aujourd’hui une maladie, dont nous ne savons toujours pas exactement l’origine mais qui fait autant de ravage que la Peste.

Au Moyen Âge l'ergotisme touchait des milliers de personnes. Cette maladie se traduisait par des crampes, une perte de la sensibilité des extrémités (en particulier du bout des doigts), de la gangrène, des convulsions, des hallucinations. Les victimes éprouvaient des sensations de brûlure, d'où les noms populaires de feu Saint-Antoine (par allusion aux tentatives du Diable d'entraîner saint Antoine en enfer), feu sacré, mal des ardents (du latin ardere, être en feu, brûler). Le noircissement des membres et les brûlures étaient censés punir les personnes atteintes à cause des péchés qu’elles avaient commis et préfigurer l'enfer. Les Antonins les recueillaient dans leurs monastères.

Les épidémies étaient dues à un champignon, Claviceps purpurea, qui se développe, pendant les années pluvieuses, sur les fleurs de seigle et autres céréales. Il forme des filaments qui s’agglomèrent en un tissu dense recouvert d’une écorce violacée visible à l'œil nu. L’ensemble a une forme allongée et recourbée comme l’ergot du coq, d'où le nom vernaculaire d'ergot de seigle. L'affection se produisait quand les gens consommaient du pain "ergoté", c'est-à-dire non débarrassé du parasite.

L'intoxication est baptisée « feu de Saint-Antoine » car nombre de ses victimes se rendaient en pèlerinage auprès des reliques de ce saint, à Saint-Antoine-l'Abbaye (Isère, France), dans l'espoir d'être guéries, mais aussi en raison des sensations de brûlures ressenties dans les membres des malades auxquelles on doit l'autre nom de la maladie « mal des Ardents » .

Nous ignorons véritablement si cela en est la cause, mais lorsque les malades partent en pèlerinages, et de ce fait s’éloignent de la source du mal, ils arrivent à en guérir… Mais est ce un miracle de Saint Antoine ou le résultat de l’éloignement, nous n’en savons guère plus pour le moment.

Cette terrifiante maladie frappe surtout les pauvres en épargnant les riches, car ces derniers ne mangeaient ni seigle ni farine de piètre qualité. Le seigle étant une céréale peu chère, utile et assez répandu. C’est donc ainsi que des populations entières étaient intoxiquées.

L'ergotisme Ergoti11 L'ergotisme Seigle10
un épi de blé et un épi de seigle contaminés.
Mais là encore ce n’est qu’une supposition. De nombreux médecins cherchent encore les causes réels de cette maladie. Peut être que l’un de vous le trouvera.

Voici une personne atteinte d'ergotisme


L'ergotisme Ergoti10

Spoiler:

[hrp : J’essaie de me placer véritablement dans le contexte des RR. Nous sommes en 1459 et l’origine de l’ergotisme proprement parler n’a été découvert qu’en 1777. Donc pour l’instant ce ne sont que des « suppositions » ^^On connait la maladie et ses ravages mais on n’en connait pas réellement la cause.]

Teia afficha un petit sourire et continua :

-En attendant, je vais vous montrer quels sont les différents symptômes et étapes de cette maladie et comment la « soigné » ou plutôt la soulager.


teia a écrit:
Les élèves ne parlaient pas. Était ce du à la maladie qu'elle leur montrait? Teia se posait la question lorsque Victoire s'adressa à elle.
Citation :

Professeur vous dîtes que vous allez nous montrer quels sont les différents symptômes et étapes de cette maladie et comment la « soigné »ou plutôt la soulager, ce qui veut dire qu'elle ne peut pas se guérir ?

[b]Victoire, lorsque les malades partent en pèlerinages, et de ce fait s’éloignent de la source du mal, ils arrivent à en guérir… Mais est ce un miracle de Saint Antoine ou le résultat de l’éloignement, nous n’en savons guère plus pour le moment.

Il se pose deux questions :
1° qui peut voyager seulement les riches et nous savons qu'il ne mangent pas de seigle et seulement de la farine blanche de première qualité donc normalement il n'attrape pas cette maladie.
2° les pauvres n'ont pas les moyens de s'éloigner de la souche et ne peuvent non plus manger du pain blanc qui est réservé aux nobles.

Déjà en temps normal l'espérance de vie était d'environ 45 ans alors si vous attrapiez ça vous étiez perdu.Il faut savoir que si la femme enceinte à cette maladie, elle la transmet à son enfant et 50% décèdent.

Donc effectivement peu devait guérir. D'ailleurs, je vais vous montrez ce qu'était cette maladie :

Je vais maintenant vous parler des différents stades de la maladie :


Citation :
A la première période
« Un homme sain, robuste, gai, devient tout à coup sombre, mélancolique, presque stupide ; il sent un malaise, un brisement dans les membres et un accablement général pendant le jour ; pendant la nuit, il est agité de rêves effrayants qui l’éveillent en sursaut : il est dans une agitation continuelle au lit et d’une pâleur presque livide ; il ressent des douleurs vagues au dos et surtout aux jambes ; il éprouve des mouvements involontaires ou des contractions spasmodiques dans les membres qui sont quelquefois douloureuses comme des crampes ; parfois une chaleur cuisante et momentanée envahit la partie qui doit éprouver les effets du mal. Le pouls commence alors à s’animer un peu, mais quelquefois il ne se dérange pas du tout, l’appétit se soutient ; le ventre est un peu dur et tendu, mais libre, quelquefois douloureux ; les urines toujours libres et abondantes mais couleur de paille et limpides. C’est ainsi que la maladie débute pour l’ordinaire et cet état en est la première période ».

A la deuxième période
« La seconde période s’annonce par l’augmentation des accidents dont on vient de parler : les membres qui avaient été en convulsions sont pesants, engourdis ; dans ceux qui sont menacés de gangrène, il y a une douleur vive et poignante qui, lorsqu’elle est très forte, donne au pouls une fréquence momentanée et fait naître une sueur à la tête et à la région épigastrique. On observe constamment que dans cet état l’air froid diminue la douleur des membres. Si on saigne alors le malade, on en tire un sang noirâtre, visqueux et sec ; la ténacité de ce sang est quelquefois si forte qu’on a autant de peine à le couper qu’une chair durcie. Tout le sang est constamment couenneux et d’une épaisseur extrême. Chez quelques sujets, on aperçoit une rougeur érysipélateuse aux membres qui tourne bientôt au violet, c’est ce qu’on appelle le Feu Saint-Antoine dans les campagnes, mais cet accident est néanmoins rare. Le pouls se resserre de jour en jour et devient très faible et très petit. L’appétit se soutient encore quelquefois dans cette seconde période, mais tous les aliments chauds fatiguent l’estomac : une moiteur douce ou une légère sueur est alors bon signe et une preuve que les remèdes agissent avec succès. Les malades ont froid et pâlissent, ils se remuent avec peine et cet état dure plus ou moins de temps ».

A la troisième période
« La troisième période s’annonce par le changement subit de la douleur vive que les malades sentent aux pieds ou aux mains, douleur qui se transforme en froid glacial : alors le sentiment s’éteint entièrement dans la partie souffrante. La douleur se communique de proche en proche, de la main à l’avant-bras, de l’avant-bras au bras, etc.
« La même progression de la douleur a lieu dans les parties inférieures, lorsqu’elles sont attaquées ».
« Le membre affecté devient livide et semble avoir été trempé dans de l’eau glacée ; la partie diminue de volume et se dessèche ; les malades pâlissent, jaunissent, se refroidissent peu à peu : le blanc de leurs yeux est jaune ; alors le pouls devient si faible et si petit qu’on a de la peine à le sentir. Le meilleur signe qu’il y ait de cette période est un fourmillement dans la partie malade qui annonce un commencement de vie. Il incommode beaucoup les malades, mais bien moins que l’engourdissement auquel il a succédé ou qui pourrait le suivre. La chaleur y renaît, le pouls se ranime et le visage reprend sa couleur naturelle ».

A la quatrième période

« La quatrième période se remarque au moment où le membre malade, qui était livide, est devenu comme une chair boucanée et noire, et que le sentiment et la vie n’y existent plus. Quelquefois, le membre affecté a perdu sa couleur naturelle et parvient à cet état sans qu’il ait été précédé d’aucun erysipèle sensible. Le pouls se fait alors à peine sentir : l’abattement est extrême. Le membre devenu noir n’est pas fétide : il est comme durci et desséché au feu, sans vie et sans sentiment et sa séparation du reste du corps est désirable. La nature l’opère souvent d’elle-même, surtout aux articulations et on connaît ses efforts à une bande plus ou moins large en forme de cordon rouge et enflammé qui circonscrit le membre affecté et borne la gangrène ».
« Il s’ établit à cette ligne une suppuration qui détache peu à peu la partie morte et le membre sphacélé tombe souvent de lui-même. Quelquefois, il reste attaché par quelques tendons plus difficiles à rompre que les autres parties. Cette séparation se fait toujours sans hémorragie. L’hémorragie n’est même pas à craindre en cas d’amputation, ce qu’on attribue soit à la coagulation du sang soit à l’état gangreneux des vaisseaux sanguins ».
« Quelquefois la gangrène passe d’un bras à l’autre ou même elle gagne le tronc ».
Ils envisagent ensuite trois manières de terminer la maladie :

« Ce mal a trois manières de se terminer : ou bien il ne passe pas au quatrième temps et alors le malade guérit, ce qui est annoncé par un fourmillement qui succède à l’engourdissement des membres ; ou bien le mal né aux extrémités les plus éloignées s’arrête à une certaine hauteur ; ou bien il monte et la mort est inévitable.
« Dans le premier cas, le fourmillement dans la partie affectée est du meilleur augure : le pouls se ranime, la chaleur revient avec l’appétit, la gaieté et la joie ».
« Dans le second cas, la suppuration s’établit à l’endroit de l’arrêt : le pouls qui était très petit se relève peu à peu, le visage perd sa lividité, se ranime à mesure que la suppuration s’établit, les forces et la gaieté reviennent et après un certain temps on guérit parfaitement ».
« Mais si la déperdition de substance par la suppuration a été trop considérable, les malades, quoique rétablis, retombent après un certain temps dans une sorte d’étisie accompagnée de fièvre lente qui les consume peu à peu et ils meurent comme d’inanition. Quelquefois, ils se rétablissent parfaitement malgré la maigreur ».
« Dans le troisième cas, c’est à dire lorsque le mal gagne le tronc, le pouls d’abord plein devient insensible et finit par disparaître, les yeux s’enfoncent, le visage, surtout le nez, devient livide et d’un froid glacial, l’abattement est extrême, le malade insensible et un délire sourd et quelques défaillances sont les avant-coureurs de la mort ».

« Tous ces accidents varient néanmoins et sont souvent relatifs à diverses circonstances provenant du tempérament, de l’âge, du sexe et de la quantité plus ou moins grande du corps pernicieux dont on fait usage. On a vu un des malades éprouver tout à coup les symptômes de la deuxième et de la troisième périodes sans avoir éprouvé sensiblement ceux de la première et de la seconde ».

il y a quelques petites choses pour calmer mais toujours la première phase car après c'est trop tard.


- Pour les crampes que le malade va avoir
: Faire des infusions de mélilot, millefeuille, sauge, gui, ansérine, valériane : 5 g de mélange par tasse, plusieurs tasses par jour.
massages avec des huiles de valériane, camomille, laurier, marjolaine en mélange ou séparément.

- Pour les démangeaisons :
Faire une décoction de bardane, pensée, saponaire, pissenlit, douce-amère, patience : 5 g de mélange par tasse, 3 fois par jour et mettre des compresses avec une décoction de bardane, aunée, consoude : 30 g de mélange par litre.

- Pour la diarrhée très nauséabonde : on distille à la vapeur des noyaux séchés de la muscade pour obtenir une l’huile essentielle de noix de muscade. Son utilisation sert dans beaucoup de choses mais surtout thérapeutiques. Les principes actifs qu’elle renferme lui permettent de constituer un excellent anti-parasitaire pour l’organisme humain.
Elle joue un rôle important dans la digestion en favorisant l’élimination des gaz et en soignant les problèmes intestinaux. Il faut juste ne pas donner une dose trop élevée car cela peut également engendrer un empoisonnement, susceptible de provoquer des hallucinations, une perte de connaissance et des délires.

- Pour les ulcères :
faire des cataplasmes avec des feuilles de bardane macérées dans l'huile mais comme je vous ai dit, la seule guérison, c'est d'arrêter de manger du seigle et de se déplacer le plus loin possible.



Une chose a été remarqué :
Chaque fois qu'on trouve la combinaison d’un temps humide, de températures fraîches, d’un retard dans les moissons des cultures de plaine et une consommation de seigle, la survenue d'un foyer est possible.

-Nous n'avons pas trouver encore de remèdes pour guérir et soigner ce mal. La seule chose que nous avons remarquer c'est qu'en changeant d'alimentation et en s'éloignant de leur lieu d'habitation un temps, les malades guérissaient d'eux même gardant parfois quelque séquelles surtout s'ils étaient dans une phase avancée Neutral

Pour résumer : les symptômes de cette maladie se traduisent principalement par des symptômes convulsifs comprenant des crises de convulsions, des spasmes douloureux, des diarrhées, des paresthésies, des démangeaisons, des maux de tête, des nausées et des vomissements. Habituellement, les effets gastro-intestinaux précédents les effets nerveux.
En plus des convulsions, il peut exister des hallucinations et des troubles psychiatriques comme la manie ou la psychose. C’est ce qui effraie le plus dans cette maladie et qui cause la mort de bon nombre de patient. Voyant cela l’église les prend pour des possédés et les entraine directement sur le bucher.

Parmi les symptômes de la maladie il y a aussi la gangrène. Elle affecte les structures distales les plus mal vascularisées, telles que les doigts et les orteils. Les symptômes comprennent une desquamation, un

Est-ce que l'ergotisme est contagieuse ? Si oui, quelles sont les précautions à prendre pour ne pas contracter la maladie ? Et une autre question. N'importe qui peut l'attraper, que ce soit un enfant qu'un adulte ?

L'ergotisme n'est pas contagieux d'un homme à l'autre mais il l'est de la mère qui allaite à l'enfant et n'importe qui peut l'attraper mais surtout les personnes faibles, les enfants, les vieillards et ceux qui fréquentent les animaux qui sont nourris bien sûr avec le seigle.

Citation:
Le mal des ardents
Les moines décrivent dans leurs chroniques l’effrayant tableau d’une terrible maladie appelée «mal des ardents », ou encore «feu de Saint Antoine », qui a frappé plusieurs régions dans le monde et particulièrement l’Europe au Moyen Age au cours des années 945, 983, 1039, 1089 et 1041.
Une partie des malades souffrait d’hallucinations et de mouvements irrépressibles. Des groupes de personnes atteintes de la «dance mania» dansaient dans les rues sans pouvoir s’arrêter. La bave en bouche, elles parlaient dans une langue inconnue ou hurlaient devant de monstrueuses apparitions.
Des musiciens, eux même atteint, ne pouvaient s’empêcher de jouer. Les malades étaient ensuite dévorés par un feu sacré «ignis plaga » qui gangrenait les extrémités. Les membres se détachaient et le malade mourrait dans d’affreuses souffrances sans qu’aucun remède connu ne puisse le guérir ou au moins le soulager. Voici ce qu’en disent des contemporains :
T.I. Williams : «Une malade se rendait à l'hôpital montée sur un âne, lorsqu'elle heurta un buisson. Sa jambe se détacha au genou et elle la porta à l'hôpital en la tenant dans ses bras.»
J.A. Srinc (en Bavière) : «Le mal commence par une sensation incommode aux pieds, une sorte de fourmillement ; de là le mal se porte aux mains et successivement à la tête. Les malades jettent des hauts cris et se plaignent d'un feu dévorant qui leur brûle les pieds et les mains. Des sueurs très abondantes ruissellent en même temps sur tout le corps. Quelques malades deviennent totalement aveugles ou voient les objets doubles. Cette maladie dure deux, quatre, huit, quelquefois même douze semaines, avec des intervalles de repos.»
« La pensée dominante » de l’époque, voit le diable derrière les hallucinations et, Dieu pour le châtiment de dérèglements honteux des hommes, derrière les souffrances du mal des ardents. Des cérémonies religieuses étaient organisées au cours desquelles les prêtres devaient exorciser le démon responsable de ces hallucinations et de ces «manies » comme pour les sorcières de Salem (l’un des cas le plus fameux dans l’histoire à cause de l’ergot du riz cette fois). Les historiens des monastères racontent que des guérisons intervenaient quelques fois grâce à l’intervention des Saints. Lors de l'épidémie de 1130, un miracle, racontera-t-on, eut lieu près de la châsse de la patronne de la ville.

Voici quelques questions que vous pouvez vous poser car je me les suis posée avant vous aussi je vous donne les réponses

Spoiler:

-Et autre chose dans 50 % des cas les enfants qui était dans le ventre de sa mère étaient décédés, donc je suppose qu'il y avait une minorité qui serait... comment dire en vie... et si cette minorité etait en vie, a la naissance sont-ils atteint de l'ergotisme ?

Les 50% restant auraient peut-être des chances de s'en sortit si :
- on leur donner une autre nourriture
- si on les éloigné des malades
- si on les emmenait très loin au grand air

donc comme vous voyez ça fait beaucoup de SI


- Nous en avons fini avec ce cours, nous allons donc passer au premier devoir....... Si vous avez des questions n'hésitez pas!.
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